L’univers du textile m’a toujours inspiré du fait des nombreux domaines qu’il est possible d’explorer. J’ai d’abord commencé par la couture et travaillé des matières soyeuses et douces pour les grands événements. J’ai modélisé et conçu des ensembles de cérémonies d’inspiration vintage, avec une jupe mi-longue plissée en coton et en soie à partir de chute de tissu de la maison Chloé ; ou une robe de mariage d’inspiration vietnamienne, que j’ai agrémenté d’une ceinture inspiré des kimonos japonais.
J’aime également travailler le coton, que l’on peut trouver plus facilement en tissu biologique, pour concevoir des objets tels que des petites lanternes ou de coussins de chaises.
Dans le cadre de stages ponctuels, j’ai pu explorer d’autres domaines du textile, comme le tissage et la teinture naturelle. Le tissage m’a permis de créer un macramé avec un métier à tapisser vertical, à l’aide de différents fils en laine et en coton. A partir d’un modèle d’inspiration Bauhaus, j’ai tissé sur un métier plus traditionnel et coloré des fils au feutre pour apporter des touches de couleurs et une certaine originalité à la pièce épurée, comme l’avait probablement fait Elsa Mögelin.
Le stage de teinture et d’impression m’a confrontée à ces problématiques complexes dans le textile : travailler avec des composants naturels pour obtenir des couleurs originales du tissu et créer un nuancier. Ce travail s’apparente curieusement à la cuisine puisque la recette de chacune des couleurs devra être conservée soigneusement pour la reproduire à l’identique. Une différence de dosage peut faire varier les tons. En impression, la technique de gravure sur une planche de bois souple, préalablement peinte avec les couleurs créées, permet de reproduire un motif sur du tissu. Ainsi, je me suis inspirée une fois de plus des vagues d’Hokusai pour pratiquer cette technique d’impression textile.
Date:
1 juillet 2018